PHARMACIE DE BARADEL

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À BOIRE ET À MANGER

SEIN OU BIBERON ? QUAND DIVERSIFIER L’ALIMENTATION DU NOURRISSON ? JUSQU’A QUEL AGE DONNER DU LAIT ? QUELS ALIMENTS PRIVILEGIER OU AU CONTRAIRE LIMITER ?

Allaiter bébé ou le nourrir au biberon, le choix du mode d’alimentation est une décision personnelle, souvent prise avant la naissance, mais les professionnels de santé sont rarement formés pour aider les femmes en difficulté. Douleurs des seins, crevasses, baisse passagère de la lactation… causent de nombreux échecs, culpabilisants pour les jeunes mères.

Le lait maternel, le meilleur

Le lait maternel est idéal : il couvre parfaitement les besoins du bébé jusqu’à l’âge de 6 mois. Outre ses qualités nutritionnelles, il a un effet préventif vis-à-vis des infections digestives, ORL, respiratoires et probablement des allergies… à condition que l’allaitement soit exclusif et dure plus de 3 mois. Son impact sur les performances cérébrales fait encore l’objet de discussions, mais une équipe de l’Inserm vient de montrer qu’à l’âge de 2 ans les enfants qui ont été allaités prononcent un peu plus de mots et qu’à 3 ans leur développement cognitif global est légèrement supérieur. Explication des chercheurs : le lait maternel est très riche en acides gras essentiels oméga 3 et 6, de bonne qualité et bien assimilés par l’enfant, indispensables au développement cérébral.

Diversifier à 3 mois

Cela dit, les laits 1er âge maternisés actuels sont de qualité. La diversification commence idéalement après 6 mois, mais en douceur et associée au lait 2e âge jusqu’à l’âge de 1 an, au moins 500 ml par jour. Il s’agit de faire découvrir à l’enfant produits laitiers et céréaliers, fruits et légumes, viandes, poissons et œufs, avec l’apprentissage de la cuillère. « Mais c’est seulement à partir de 3 ans que l’enfant peut manger comme un adulte », a rappelé le Dr Michel Vidailhet lors d’une réunion du Fonds français pour l’alimentation et la santé.

À ÉVITER

Les erreurs les plus fréquentes sont :

  • Trop d’aliments sucrés. Biscuits, crèmes desserts, friandises représentent un apport énergétique important et favorisent l’obésité.
  • Trop de jus de fruits. Ils sont bus aux dépens de l’eau, du lait et des fruits eux-mêmes qui assurent pourtant un meilleur apport de fibres et rassasient plus.
  • Trop de sel. Notamment dans les aliments industriels, saucisses, nuggets, pizzas…
  • Pas assez de matières grasses. Il faut compenser la diminution de l’apport en lait en ajoutant une noisette de beurre, de crème ou un filet d’huile d’olive dans potages et purées.

Evelyne GOGIEN
Juin 2013
Bien être et Santé

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